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Le Chili, un pays de contrastes aux mille et une couleurs !

De par son étendue géographique, le Chili offre une diversité de paysages époustouflante : labyrinthes de fjords, montagnes enneigées, vastes steppes inhabitées, désert de glace… Chacun de ces trésors naturels fait de ce territoire une destination magique où chaque jour est un nouveau voyage, fait de nouvelles découvertes. Nature majestueuse, culture millénaire, rencontres inoubliables… Entre plaines géothermiques au nord et glaciers majestueux au sud, 4 300 kilomètres d’images éblouissantes attendent les voyageurs en quête d’aventures et de dépaysement !

De par son étendue géographique, le Chili offre une diversité de paysages époustouflante : labyrinthes de fjords, montagnes enneigées, vastes steppes inhabitées, désert de glace… Chacun de ces trésors naturels fait de ce territoire une destination magique où chaque jour est un nouveau voyage, fait de nouvelles découvertes. Nature majestueuse, culture millénaire, rencontres inoubliables… Entre plaines géothermiques au nord et glaciers majestueux au sud, 4 300 kilomètres d’images éblouissantes attendent les voyageurs en quête d’aventures et de dépaysement !

Santiago, ville au double visage

Au cœur de Santiago, ville gorgée de vie, flâner dans les rues des quartiers commerçants de Condes et Providencia ou du quartier bohême de Bellavista est un véritable plaisir. On se laisse agréablement porter au gré de l’ambiance chaleureuse de ces ruelles pittoresques et colorées. Dès la nuit tombée, elles s’enflamment au rythme de la musique et de la vie des cafés, des cinémas et des théâtres.

Photo Credit :Claudio.Núñez via Compfight cc

Cette métropole cosmopolite lovée entre la Cordillère des Andes à l’Est et la Cordillère de la Costa à l’Ouest, offre un mélange hétérogène de culture latine et européenne. Un contraste saisissant qui enchantera les voyageurs ! Le Palacio de la Moneda par exemple, est un des bâtiments les plus remarquables construit par les espagnols et le symbole de la colonisation. Aujourd’hui siège de la Présidence de la République, c’est au sein de ces murs que Salvador Allende mourut lors du coup d’Etat organisé par Pinochet en 1973. Le palais étant désormais ouvert au public, les curieux pourront s’y promener et admirer le Patio de los Naranjos (la cour des orangers) et ses arbres chargés de fruits en été. Pour une approche authentique, les visiteurs pourront s’initier aux traditions chiliennes, héritées des cultures mapuches, incas et quechuas. Autour d’une Cazuela, plat typique à base de bœuf et de légumes, les contes andins prendront alors vie, grâce aux chants folkloriques et aux danses ensorcelantes des chiliens. Enfin, pour apprécier toute l’ampleur de la ville, il ne faut surtout pas manquer le coucher de soleil que l’on peut admirer du sommet de la colline San Cristobal. Un véritable festival d’images et de couleurs tout simplement envoûtant !

Plongée au cœur du charme éternel de Valparaiso, ville de poésie et de légendes

A travers les fresques bariolées qui décorent les murs de la « Vallée Paradis », la ville nous raconte son histoire et celle de ses habitants. Autrefois habitée par les Indiens Changos, puis devenue repère de pirates, Valparaiso est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO et séduira à coup sûr les amoureux de poésie. Grâce à l’un de ses 27 funiculaires, on monte à l’assaut des collines qui l’encerclent, pour mieux admirer le véritable arc-en-ciel de couleurs qui compose la « Perle du Pacifique ». C’est également dans cette ville labyrinthe que Pablo Neruda écrivit nombre de ses poèmes, dans sa maison « la Sebastiana », ouverte au public.

Photo Credit : Harry Plotter via Compfight] cc

Capitale culturelle et premier port du Chili, Valparaiso propose de nombreuses excursions en mer. Pour explorer la baie, on ne manquera donc pas d’embarquer à bord de l’un de ses bateaux, à la manière de l’explorateur Juan de Saavedra, qui découvrit la ville en 1536.

D’un extrême à l’autre : le Grand Nord chilien

A l’extrême nord du pays, volcans flamboyants, lagunes turquoise et sommets immaculés du désert de l’Atacama dessinent un paysage pour le moins surprenant. Le plus aride du monde et ne possédant aucune forme de végétation, excepté dans les oasis, le désert d’Atacama propulse le visiteur sur une autre planète pour un dépaysement garanti !

Photo Credit : Dave_B_ via Compfight cc

Cependant, entre lacs de sel étourdissants et geysers impressionnants, les visiteurs pourront croiser des flamants roses, des lamas et des vigognes dont ce décor lunaire est l’habitat naturel. Dans la mythique Vallée de la Mort chilienne, à l’aube comme au crépuscule, la lumière fait étinceler cette « Cordillère du Sel » et la rend encore plus mystérieuse. On comprend alors ce qui lui vaut son surnom de « sanctuaire de la nature ». Et, pour faire le plein d’adrénaline au cœur de ces immenses dunes de sable gris, pourquoi ne pas se laisser tenter par le sandboarding, sport de glisse très prisé des locaux ? Près du tropique du Capricorne, le petit village de San Pedro de Atacama fait figure d’oasis dans ce désert de sel. Cette commune attire les globetrotteurs du monde entier, venus flâner dans ses petites rues pleines de charme et bordées de maisons traditionnelles. Dominé par les vertigineux volcans de Sairecabur et de Licandabur, ce village, qui existait bien avant l’ère des incas, invite à la découverte des civilisations amérindiennes. Les amateurs d’histoire se rendront au musée archéologique du Père Le Paige. Là, figurines en or et masques énigmatiques témoignent de l’héritage des Atacamenos, qui vécurent ici il y a plus de 11 000 ans. Et c’est aux abords de ce village que les aventuriers tomberont nez-à-nez avec d’étonnants trésors géologiques : les geysers de El Tatio. Fruits du mariage entre l’eau et le feu, ces colonnes de vapeur s’élèvent vers le ciel pour offrir un spectacle des plus prodigieux ! Puis, en poursuivant le voyage le long du Camino del Inca (chemin de l’Inca), les gourmands trouveront, un peu plus au Sud, le pittoresque village fruiticole de Toconao. Celui-ci donne accès à la réserve de Los Flamencos. Ce parc naturel, qui doit son nom aux colonies de flamants qui y migrent, dévoilera toutes ses merveilles, comme la lagune de Chaxa, véritable mirage couleur émeraude.

La région des Lacs au cœur du Chili austral

Sur la cote ouest du pays, à plus de 1000 km au sud de Santiago et a proximité de la ville de Puerto Montt, la capitale de la province Llanquihue, fondée en 1853, s’impose comme la ville principale de transit entre la région des Lacs et l’île de Chiloé. Réputée pour son climat peu clément, c’est dans cette région que se trouve le parc national Vincente Pérez Rosales. Ce véritable paradis naturel doit son nom au colon allemand, fondateur des villes du bassin du Lac Llanquihue.

Photo Credit : mireyapeters via Compfight cc

Il héberge le volcan Osorno, au cône quasi parfait, haut de 2 661 m. N’étant pas entré en éruption depuis 1869, il fait l’objet d’une légende mapuche qui raconte qu’un esprit malin, El Pillan, y serait enfermé, coincé sous son épaisse couche de glace. Sur son flan ouest, des pistes de ski et de nombreux refuges y ont été installés et permettent de profiter de paysages saisissants. Le parc abrite également les chûtes de Pétrohué qui forment un bijou exceptionnel. Ces cascades torrentielles aux eaux turquoise offrent un magnifique spectacle avec vue sur le volcan Osorno. Même si moins gigantesques, elles sont certainement aussi époustouflantes que les chûtes du Niagara. Idéalement, il est intéressant d’y faire une excursion en jet boat. Toujours dans le parc, il est très appréciable de se balader au bord du lac Todos los Santos, nommé ainsi en raison du jour de sa découverte par les colons (jour de la Toussaint) et appelé Esméralda par les amérindiens en référence à la couleur émeraude de ses eaux. Depuis Puerto Varas, petite station balnéaire à l’atmosphère allemande, il est possible d’apprécier la vue sur les trois volcans (Osorno, Calbuco et Tronador) bordant le lac Llanquihue tout en y dégustant une traditionnelle « kuchen », délicieux gâteau importé par les colons allemands. Poursuivant ce périple, la traversée du canal du Chacao, qui permet d’accéder à l’île de Chiloé, convie à une autre ambiance. Cette île, longue de 200 km et large de 50 km, occupe une place toute particulière dans le Chili. En effet, ses pluies qui ne sont pas rares, sa lumière exceptionnelle sur ses paysages, ses églises vieilles de plus de 200 ans pour certaines et inscrites notamment au Patrimoine mondial de l’Unesco ainsi que les palafitos (maisons perchées sur pilotis) de Castro en font toute sa spécificité.

La Patagonie : voyage au bout du monde

Légendes et émotions se sont donné rendez-vous en Patagonie, dans le « Grand Sud », là où la nature touche à l’extrême et où la Terre de Feu plonge vers l’Antarctique.

Photo Credit : TomaB via Compfight cc

Au cœur d’une nature restée complètement sauvage, Puerto Natales est comme échoué au bord du fjord de la Ultima Esperanza (dernier espoir), qui porte bien son nom. Porte d’entrée de la région des glaciers et du plus beau parc naturel d’Amérique du Sud, Torres del Paine, le village est le point de départ idéal pour un voyage à travers la Patagonie. Là où les premiers aborigènes ont posé les pieds il y a plus de 12 000 ans, la région donnera aux visiteurs l’exaltante impression d’avoir découvert une nouvelle terre, encore vierge de toute civilisation. Entre la Cordillère des Andes et la steppe australe, faune et flore s’offrent comme autant de trésors inspirant un sentiment d’immensité et de liberté. En descendant vers le Cap Horn, la région de Punta Arenas procure la sensation d’être au bout du monde. Ici, la « Terre des Grands Pieds » (signification d’origine du nom « Patagonie ») dévoile lacs couleur azur, oiseaux multicolores, forêts chatoyantes et montagnes enneigées. Près du détroit de Magellan, des colonies de manchots ont établi leur royaume. Et c’est d’un regard amusé que l’ont pourra les observer déguster des mariscos (fruits de mer), spécialité de la région.

Extrêmes, liberté, mystères … les trésors du Chili promettent des sensations inédites pour un voyage hors du commun


OhMyGlobe ! – Le blog de voyage d’Opodo

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Le Vietnam, un voyage au pays du sourire

Après s’être battu pendant 30 ans pour son indépendance

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Faire de la luge avec les touts petits qui ne peuvent pas skier

Partir en vacances à la neige reste une expérience palpitante

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Choisir l’hôtel pour un séjour en famille sur l’île Maurice

Petit paradis niché au cœur de l’océan Indien, l’île Maurice est une destination parfaite pour les vacances en famille. Au programme, farniente et sport nautique, randonnée, découverte culturelle et repos garantis dans un hôtel.

Vacances en famille à Maurice : entre plage, nature et culture

Pour les prochaines vacances en famille, cap sur l’île Maurice, un véritable petit trésor offrant généreusement à ses visiteurs des kilomètres de plages nichés dans les lagons et une nature verdoyante où les cascades habillent gracieusement les montagnes. On ne mentionnera plus sa riche culture qu’on savoure à travers la visite des musés ou la dégustation d’une cuisine aux saveurs exceptionnelles. Tous ces aspects correspondent à d’innombrables activités à faire en famille. Pour parfaire les vacances, il ne reste plus qu’à choisir un hébergement parfaitement adapté à la famille. L’hôtel sur l’île Maurice s’avère pratique pour les vacances en groupe grâce aux offres de chambres familiales avec les nombreux services y afférant, sans compter les installations de bien-être pour s’offrir des moments de relaxation.

Séjour en famille sur l’île Maurice à Movenpick

Après le choix de la destination, le choix de l’hébergement constitue une autre condition sine qua none pour la réussite d’un séjour. Pour les vacances en famille, pour assurer le confort de tout un chacun, l’hôtel reste une des meilleures solutions. Pour les familles, l’hôtel Movenpick propose différentes formules de logement dont des chambres familiales de 74 m² incluant une chambre indépendante équipée d’un lecteur DVD, d’une console de jeux et de lit superposé pour les enfants. Toutes les chambres de l’hôtel disposent de la climatisation, de sanitaires privatifs équipés, de télévision et d’une ligne téléphonique. Pour se ressourcer, cet établissement possède un centre de bien-être. A disposition des résidents : une piscine, des terrains de sport ou encore un atelier de poterie, de quoi varier le plaisir.

Vacances en famille confortables et bien remplies au Canonnier

Pour les vacances en famille à l’île Maurice, l’hôtel le canonnier, situé au bord d’une plage est la réponse à une envie d’évasion. Par ailleurs, cet établissement est parfaitement à même de satisfaire les exigences de confort des villégiateurs. Pour les familles, le Canonnier propose de spacieux appartements famille avec une capacité de deux adultes et de trois enfants, offrant indépendance et intimité. Ces appartements disposent de deux chambres, l’une étant spécialement aménagée pour les enfants. En alternative à l’appartement, les familles peuvent aussi opter pour les duplex qui se trouvent à courte distance de marche du club enfant. Restaurants, piscine, courts de tennis, beach-volley sont quelques unes des installations de l’hôtel. Pour les activités, ski nautique, planche à voile et plongée permettent de belles montées d’adrénaline, à alterner avec les doux moments de farniente.

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Idées de voyages : blog de Thomas Cook

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Interview Marie-Julie Gagnon / Taxi-Brousse

Aujourd’hui, Opodo a décidé de vous faire découvrir une grande voyageuse : Marie-Julie Gagnon. Maman d’une fillette de 6 ans, Marie-Julie est aussi auteure, chroniqueuse, globe-trotteuse et « webomotrice », selon ses propres mots. Après sa participation à l’édition 2012 du Concours Oh My Globe avec son blog Taxi-brousse, nous avons décidé de lui offrir un coup de projecteur afin que vous puissiez découvrir sa passion du voyage et sa personnalité complexe plus en détails…

Aujourd’hui, Opodo a décidé de vous faire découvrir une grande voyageuse : Marie-Julie Gagnon. Maman d’une fillette de 6 ans, Marie-Julie est aussi auteure, chroniqueuse, globe-trotteuse et « webomotrice », selon ses propres mots. Après sa participation à l’édition 2012 du Concours Oh My Globe avec son blog Taxi-brousse, nous avons décidé de lui offrir un coup de projecteur afin que vous puissiez découvrir sa passion du voyage et sa personnalité complexe plus en détails…

Image fournie par Marie-Julie Gagnon

Opdo.fr : Marie-Julie, bonjour et merci de vous prêter au jeu de l’interview ! Pour commencer, pourriez-vous présenter à nos lecteurs votre vision du voyage (et de la vie ?), en quelques mots ?

Marie-Julie Gagnon : Sky is the limit ! Cliché, mais ça résume bien ma philosophie, tant pour les voyages que la vie en général. Pour moi, le monde se divise en deux groupes : ceux qui rêvent et se contentent de leur réalité, et ceux qui font de leur rêve leur réalité. J’ai toujours refusé d’appartenir au premier groupe… Ma seule limite est celle de la sécurité. Je ne prends pas de risques inutiles, à Montréal comme ailleurs dans le monde.

Opdo.fr : Vous êtes à la fois grande voyageuse et maman d’une petite fille… Comment faites-vous pour conjuguer ces deux facettes a priori incompatibles ?

Marie-Julie Gagnon : Ce que je peux ! Je l’admets, c’est un déchirement perpétuel. Ma zone de confort, moi, c’est dans le mouvement que je la trouve. J’ai aussi un grand besoin de solitude. Je pense que c’est grâce à mes voyages que j’arrive à trouver un certain équilibre à la maison. J’ai beau aimer ma fille de tout mon cœur : je trouve difficile de vivre dans un cadre familial 24h sur 24, sept jours sur sept, 365 jours par année. J’ai la chance d’avoir un mari compréhensif, mais il a ses limites lui aussi. Je tente donc de faire de courtes escapades régulièrement, en attendant de pouvoir reprendre la route pour de plus longues périodes. J’emmène aussi ma fille quand je peux (c’est plus difficile pour Chéri à cause du boulot). À 6 ans, elle a pris au moins une quarantaine d’avions… probablement plus.

Opdo.fr : Vous dites aimer le choc des cultures… Quel a été votre coup de cœur culturel le plus improbable au cours de vos nombreux voyages ?

Marie-Julie Gagnon : Le choc culturel, c’est ma drogue. J’aime être prise par surprise. Le plus souvent, il ne survient pas dans les destinations les plus exotiques, mais dans des endroits qu’on croit connaître. J’ai longtemps pensé que le plus grand choc était de se retrouver en minorité visible, mais je crois plutôt que c’est en minorité « audible ». Être entouré d’une foule et ne rien comprendre est pour moi à la fois déstabilisant et exaltant. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle j’ai adoré vivre en Asie. J’ai étudié le chinois, mais pas assez pour arriver à converser adéquatement. Je trouvais important de pouvoir communiquer, mais en même temps, j’appréciais la musique de ces sons qui ne faisaient pas vraiment de sens pour moi. Ça me manque tous les jours de ma vie. C’est difficile à expliquer…

Image fournie par Marie-Julie Gagnon

Opdo.fr : Toujours dans le paradoxe, vous animez une rubrique « Nomade sédentaire » sur votre blog. Pouvez-vous nous concocter un petit tour du monde culinaire sans quitter Montréal, la ville où vous résidez actuellement ?

Marie-Julie Gagnon : « Nomade sédentaire » est le titre d’une chanson popularisé par Kevin Parent ici il y a une vingtaine d’années. Le titre résume bien comment je me sens au quotidien, chez moi, dans une routine. Je suis nomade, intrinsèquement nomade. Je ne prends aucun plaisir à décorer la maison ni à acheter des meubles. Je convertis le prix de tout en billets d’avion, c’est terrible ! C’était quoi déjà la question ? Ah oui, la bouffe ! Il est vrai que nous sommes choyés à Montréal de ce côté. On trouve de nombreux restaurants indiens authentiques et à prix abordables dans le quartier Parc extension, mais j’avoue ne jamais y aller parce que c’est trop loin (je sais, c’est paradoxal ! D’autant plus que j’ADORE la cuisine indienne !). Nous avons d’excellents restaurants japonais. L’un de mes sushis bars favoris est Tri Express, sur le Plateau Mont-Royal. J’ai mangé une soupe bien relevée chez Big in Japan, rue St-Laurent, la semaine dernière. Parfaite pour les grands froids actuels ! Ayant vécu une bonne partie de ma vie adulte sur le Plateau Mont-Royal, plusieurs de mes restos préférés se trouvent encore dans ce quartier. Les deux qui me manquent le plus depuis que j’ai déménagé sont sans doute Thai grill, sur St-Laurent (pour sa soupe au lait de coco bien épicée), et Au Tarot, petit resto méditerranéen situé au coin des rues Berri et Marie-Anne Est (pour son couscous royal). Il m’arrive d’aller manger des dim sum dans le quartier chinois (à mon retour de Taïwan, où j’ai vécu un an et demi, j’y allais presque toutes les semaines !). J’ai eu un coup de cœur pour le resto chinois Mr Ma, en plein centre-ville (Place Ville-Marie), même s’il est hors de prix. Dans le Mile End, il y a un restaurant africain très bien qui s’appelle Keur Fatou. Sans oublier tous les bistros à l’européenne, que je fréquente un peu trop (étonnamment, au resto, j’oublie ma tendance à tout convertir en billets d’avion…) ! Dans le Vieux-Montréal, Helena, consacré à la cuisine portugaise, a séduit plusieurs de mes amis. J’avoue ne pas avoir été renversée, mais je n’y suis allée qu’une fois, un midi. Il faut par ailleurs que j’aille faire un saut chez Maïs, le nouveau resto mexicain dont tout le monde parle en ce moment. Nous avons aussi d’excellents restaurants italiens et quelques bons bars à tapas, mais je les fréquente très rarement.

Opdo.fr : A propos de nourriture, justement… De quel aliment exotique étrange êtes-vous finalement tombée en amour ?

Marie-Julie Gagnon : Le jongjunaicha (j’écris au son). Le thé aux perles original. Quand j’enseignais l’anglais à Taïwan, mes étudiants m’en apportaient presque tous les jours. Au début, je détestais. À la longue, je m’y suis habituée. Aujourd’hui, c’est surtout la nostalgie qui me pousse à en boire de temps en temps.

Opdo.fr : Et puisque les contraires s’attirent sur votre blog… Avez-vous déjà tenté le ski sur gazon ou les bains glacés des pays nordiques pendant vos vacances ?

Marie-Julie Gagnon : Je fréquente régulièrement les bains glacés à Montréal, au Québec et même ailleurs au Canada ! Le truc est de passer suffisamment de temps dans le bain de vapeur avant… 😉 Mes spas favoris qui proposent ce type d’expérience : Bota-Bota, spa-sur-l’eau et Scandinave les bains à Montréal, et Balnéa, dans les Cantons de l’est. Le ski sur gazon, par contre, jamais !

Opdo.fr : Marie-Julie Gagnon, merci pour ces réponses ! Pour terminer, dites-nous ce qu’il ne faut absolument pas vous souhaiter pour 2013… ?

Marie-Julie Gagnon : N’importe quoi qui m’empêcherait de passer du bon temps auprès des miens, de voyager ou de manger (et boire !) tout ce qui me fait envie.


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