Un voyage à l’étranger offre toujours un dépaysement total, et ce, sur tous les points, y compris au niveau de la langue. Mais lors d’un séjour au Sénégal, à priori, la barrière des langues ne se pose pas car le français est la langue officielle du pays. En creusant un peu sur la question des langues parlées au Sénégal, on se rend compte que le français est la langue de l’administration, de l’enseignement et du monde des affaires y compris le tourisme. Dans les établissements hôteliers, on n’aura aucun problème de communication. Il en est de même dans les grandes villes même si le degré de connaissance de cette langue varie largement d’un individu à un autre. Dans les stations balnéaires très touristiques comme Saly ou Cap Skirring, qui soit dit en passant ont valu au Sénégal le surnom de Californie africaine, le français est largement pratiqué. Dans les zones rurales, la situation est tout autre. Là, on aura besoin de connaître une des langues locales : le Wolof.
Le Wolof, nécessaire pour les circuits hors des sentiers battus
Le long des circuits touristiques traditionnels au Sénégal, comme la plage des Almadies ou la Grande Mosquée à Dakar, la ville ou le parc national de la Langue de Barbarie à Saint-Louis, Nioro du Rip et ses mégalithes à Siné-Saloum, la Casamance et son marché artisanal, la langue française est largement pratiquée. Pour ceux qui suivent des circuits hors des sentiers battus, des circuits tracés pour découvrir le Sénégal profond avec une culture authentique et des traditions précieusement gardées, il est nécessaire de connaître une des quelques 15 dialectes parlées au pays. Le Wolof est le plus pratiqué. 80% des sénégalais parlent cette langue. On peut très bien découvrir le pays avec un guide pour endiguer la barrière des langues, mais on peut aussi s’en passer et apprendre quelques expressions usuelles pour les vacances.
Mots et expressions usuelles en Wolof pour son séjour au Sénégal
Voyager au Sénégal c’est découvrir une mosaïque de paysage, une richesse culturelle qu’on découvre entre autres à travers le métissage de la langue. Un exemple : à part la pratique pure du Wolof, certains mots de cette langue sont intégrés dans les phrases en français. Pour marquer l’effarement ou l’étonnement, les sénégalais mettent à la fin d’une phrase le mot chetetet. En s’exprimant de cette manière, on dénote une certaine familiarité, une attitude qui ne manque pas de faire plaisir aux autochtones. Pour ce qui est des expressions usuelles en Wolof, on dira salamaleikum pour bonjour, Na nga def pour demander à une personne comment elle va, jërëjëf pour merci. A la fin des vacances, on est souvent tenté par les produits artisanaux. Le shopping est donc inévitable et voici quelques phrases à savoir. Pour demander le prix en Wolof, on dira Ñata lay jar ? Si on trouve que c’est trop cher, on le fera savoir en disant Bare na !
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